Mieux vaut prévenir que guérir. Certaines communes du Morbihan imposent le port du masque par arrêtés municipaux dans le contexte du coronavirus Covid-19. L’Île de Groix a interdit par arrêté municipal jeudi 30 juillet 2020 la fréquentation des plages de 22 h à 8 h. Au niveau du port, le masque est obligatoire de 21 h à 7 h.
Le Biche a été restauré entre 2009 et 2012 au port de Keroman. Construit en 1934 aux Sables d’Olonne, il avait fini ses jours au port-musée de Douarnenez, en 2003. « Des Douarnenistes m’ont contacté, mais ce n’était pas simple. Ni Douarnenez, ni Groix n’avaient les moyens d’acheter le bateau "confiait W. Vogel au Télégramme, en 2017. Aujourd’hui, le Biche propose navigations et visites de son pont : 2 700 personnes en 2019.
Le virus continue de circuler dans le pays. Le nombre de patients placés en réanimation augmente à nouveau. L’épidémie de coronavirus continue de progresser en France. Les autorités ont recensé 1 039 nouvelles contaminations au Covid-19 en l’espace de 24 heures, selon les chiffres publiés mardi 4 août par la direction générale de la santé, qui annonce par ailleurs une hausse de l’occupation des services de réanimation
Les fêtards viennent poser des questions : « Pourquoi obliger le masque en soirée alors qu’il y a beaucoup plus de monde l’après-midi ? » « On n’a plus le droit d’aller sur les plages, ici on nous reproche de faire du bruit, vous voulez qu’on aille où ? » Un problème insoluble et un arrêté difficilement applicable sur une Île qui ne compte que quelques établissements de nuits concentrés au même endroit.
Pas facile de faire respecter le port du masque au cÅ“ur de la nuit groisillonne, très festive et forcément alcoolisée. La réglementation s’est durcie. Jusqu’à 3 h du matin, les gendarmes verbaliseront pour non-respect de l’arrêté municipal : consommation d’alcool sur la voie publique, et pour non-port de masque (38 € d’amende), avant de repartir sur le continent.
Le maire de Groix s’apprête à durcir les règles sur l’Île. « La saison touristique est bien lancée, il ne faudrait pas tout casser si cela part en vrille », explique D. Yvon. Le maire s’apprête à prendre un arrêté interdisant l’accès aux plages la nuit et obligeant le port du masque sur le port, à partir de 20 h. Ce jeudi matin, l’édile doit rencontrer les cafetiers de l’Île pour faire le point sur la situation.
Souvenirs de passages de frontières, réelles, fictionnelles ou fantasmées. Il est toujours temps de rêver quand voyager devient compliqué. Lorsque le old chap voit toute la caravane arriver, il est désespéré. La civilisation l’a rattrapé. Il faut partir plus loin. Encore. Jusqu’au jour où ce n’est plus possible…
Annick Girardin arrive au Fort du Grognon à Groix, à 9 h. Elle visitera l’entreprise « Chien Noir » qui réinvente l’usage du cordage, la réserve naturelle de Pen Men et du phare du même nom. Après un déjeuner avec des élus du secteur, elle arrivera à la Cité de la Voile à 14 h, où elle rencontrera le navigateur Jean-Pierre Dick. Le skipper a battu le record mythique d’Éric Tabarly de dix jours, 1 h et 31 minutes (en 1987).
Le virus est en train de migrer avec les vacanciers, au bord de mer. Il y trouve aussi des conditions très favorables à sa circulation active. Dans une grosse brasserie de plage de Pornichet, sur la baie de La Baule, 14 des 55 salariés ont été testés positifs mardi 21 juillet. Un autre restaurant de la ville a été fermé après un cas positif, les résultats des tests du reste du personnel sont attendus.
Nous le retrouvons aujourd’hui à Paris, échappé un instant de son Île. Il a maigri et porte un bouc. D’où lui vient cette barbe de prophète ? Il nous apprend qu’en avril, il s’est fait opérer du bras droit à cause d’un tétanos provoqué par une morsure de chat : rapatriement d’urgence sur le continent. Il en réchappe de peu. À la suite de quoi, avec ce bras handicapé, pendant un temps, il ne pouvait plus se raser...
L’écrivain à succès, né à Reims, se souvient de ses vacances sur l’Île de Groix. " En 1972, mes grands-parents ont acheté une maison sur l’Île. Jusqu’Ã mes 18 ans, je venais deux mois ici", se remémore-t-il. Contempler les bateaux sur l’océan, se promener dans la nature, aller à la plage, autant d’éléments qui lui faisaient passer des vacances de rêves. " C’était le paradis pour un petit citadin comme moi ".
Tandis que « l’industrie » touristique tire la langue en maints domaines, voici que les Îles, elles, sont assaillies. Parfois avec sagesse, parfois avec une avidité qui a perdu toute mesure. Et le Covid se niche parfois dans les bagages. Mais, tôt ou tard, il va bien falloir réguler la marée. Il va bien falloir contingenter les candidats au voyage. Et réserver une prime à la passion réfléchie.
Le balisage délimite un chenal d’accès pour les plaisanciers et une zone de baignade. « Il faut souvent rappeler les bonnes pratiques aux usagers qui viennent jusqu’au rivage avec leur moteur, au lieu d’utiliser leurs pagaies ». Thierry Bihan rappelle que les plages du VVF, des Sables Rouges et de Porh Coustic bénéficient également d’une protection (ligne de bouées) contre les pneumatiques.
Une nouvelle loi contre le démarchage téléphonique abusif a été promulguée au journal officiel, sanctionnant plus sévèrement les écarts et interdisant même toute prospection téléphonique pour les travaux de rénovation énergétique, secteur où des entreprises peu scrupuleuses profitent des subventions publiques pour abuser des ménages.
Palme d’Or de l’indécence à Roselyne Bachelot, égérie sarkozyste, qui a moqué ces médecins envoyés au front sans équipements de protection : « Il faut quand même se prendre un peu en main. Tant qu’on attendra tout du seigneur du château, on est mal ! »
En l’absence de gouvernail, cette « guerre » a été menée et temporairement gagnée par les gueux. Généralistes, infirmiers, (...)
Chaque jour, ce sont 2 300 personnes qui débarquent sur l’Île, le nombre de Groisillons à l’année. Dominique Yvon, tout en appelant à maintenir la vigilance face au Covid, relativise l’annulation de nombreux événements : « On peut le regretter mais on peut aussi s’en passer. Il fait beau, la mer est belle, pas de quoi se plaindre ». Et le maire de compléter : « On a sauvé la saison si ça continue comme ça en août ».
Par manque de moyens, de nombreux Français réutilisent les masques. Dr Luc Duquesnel : Si par exemple il a été utilisé seulement cinq minutes pour aller chez le boulanger puis déposé à la maison en rentrant, on peut le reprendre le lendemain sans problème.