Jean Castex a confirmé la fin de la gratuité des tests PCR et antigéniques le 15 octobre. « les tests ne seront remboursés que sous réserve d’une prescription médicale. Une personne qui, aujourd’hui, ne souhaite pas se vacciner et travaille dans les secteurs concernés, ou veut accéder aux lieux soumis au pass, doit présenter un test négatif de moins de 72 heures. Elle devra, à partir du 15 octobre, débourser plusieurs dizaines d’euros tous les trois jours pour cela
Après une année de découverte, chaque élu évalue davantage ses besoins d’approfondissement de connaissances. Chaque conseiller municipal bénéficie d’un droit à la formation qu’il peut activer en sollicitant son Maire sur les démarches à suivre. Les échanges avec ses pairs sur un même site de proximité restent à privilégier pour créer une dynamique de formation.
Tels sont les effets des rythmes scolaires mal adaptés à la biologie de l’enfant.
Tous les scientifiques s’accordent sur le fait que la semaine de 4 jours et demi est préférable à celle de 4 jours. Le samedi matin est défendu par de nombreux scientifiques. Un rapport de l’Inserm indique que laisser le mercredi libre jusqu’Ã la fin du primaire permet un lever spontané supplémentaire a priori favorable à l’équilibre de l’enfant (...)
Ce programme, c’est l’interdiction des licenciements, la question du partage et de la réduction du temps de travail, la retraite à 60 ans. C’est aussi la question d’expropriation et de la socialisation de secteurs entiers de l’économie, comme la santé, la recherche ou les banques, mais également de l’énergie et des transports pour lutter contre la crise climatique
Philippe Poutou a fait savoir qu’il était « entièrement d’accord avec la colère, qui est réelle, contre la politique de Macron, qui est une politique de surveillance, de contrôle, avec d’énormes dégâts sociaux et démocratiques ». « Par contre, nous sommes en désaccord avec toute la partie revendications antivax. Nous sommes pour un vrai service public de santé et une véritable campagne vaccinale. La santé doit être une question collective, pas individuelle ».
Entre les contraintes du passe-sanitaire et le casse-tête du changement de site, l’équipe organisatrice a dû faire preuve de combativité et d’une grande solidarité. G. David : « Nous nous devions de maintenir cette édition, il en allait de la survie du festival ». L’une des grandes problématiques a été le changement de site. Le village festival a posé ses valises au fort du Gripp. Et honnêtement, ça a été une galère.
Loïc Jourdain : "Pour moi, le Fifig est l’un des meilleurs festivals de France. c’est un évènement très lié aux gens. C’est un festival de cinéma où ce qui compte le plus ce ne sont ni les films ni la musique… Ce sont les gens ! En Bretagne aussi la vie insulaire est en train de disparaÎtre. En ce sens le Fifig est vital, il faut des festivals qui mettent en lumière les minorités, les gens oubliés… "
Plusieurs raisons à cela. Une fin d’incitation fiscale a mis un coup d’arrêt à la construction de programmes neufs Dans le même temps, les locataires qui ont pu bénéficier de logements confortables n’en bougent plus, d’autant qu’ils ont galéré pour y accéder. Les ménages dont le projet de construction a pris du retard restent en location. Autant de biens qui ne sont pas libérés… Sur la côte, la majeure partie des biens n’est disponible qu’à la location saisonnière plus lucrative.
Audrey Pesché et son équipe de programmation, ont choisi cette thématique transversale pour montrer « comment, partout dans ces territoires insulaires, des femmes agissent, se battent, revendiquent, luttent, se cherchent, filment, dansent. Elles ont la volonté farouche de vivre et de faire vive l’Île sur laquelle elles sont nées ou qu’elles ont adoptée. »
Babeth est l’une des plus anciennes bénévoles (anciennement responsable du Kiosque). Et vous ne pouvez pas la manquer ! Chaque jour, elle fait le tour du site pour vendre ses cartes postales, à l’effigie du Fifig. Ça lui va plutôt bien. Babeth est une vraie baroudeuse Sa douceur et son sourire communicatif ne laissent aucune chance, vous aurez envie de lui acheter tout son stock !
Les bénévoles se réjouissent, à mi-parcours, du déroulement de cette vingtième édition. Mais, Xavier Gaillon : « Lorsque le festival est à Port Lay, tout est à côté. Il y a les bureaux, une salle de projection, la connexion internet… Au Fort du Gripp, il faut faire des allers-retours sans arrêt et chaque soir, le site, limité à 500 personnes, affiche complet ».
La famille de Xavier et Julie Loyer vit dans une maison autonome en eau, en nourriture et en électricité. Une « autonomie low-cost », pleine de bon sens et accessible à tous, en partie au moins. Mais une résidence principale sur deux est une résidence secondaire, et l’Île ne désemplit pas durant l’été. Une situation qui rend plus compliquée l’acceptation d’un mode de vie alternatif. Et Xavier sent que l’ambiance de l’Île change.
Le Cinéma des familles est l’un des lieux centraux du Fifig. Les habitués du festival s’y retrouvent pour les projections des films en compétition. Le cinéma a été rénové pendant plusieurs mois et a rouvert lors du déconfinement, en mai dernier. Il s’est refait une beauté, avec une peinture étincelante à l’extérieur. À l’intérieur, un nouvel écran a été installé ainsi qu’un système de son plus performant
La foule était au rendez-vous, ce mercredi 18 août, à la soirée d’ouverture du Fifig. C’est sur les chansons de Stéphane Balmino que la première soirée-concert du Festival international du film insulaire de Groix s’est ouverte. L’émotion était grande chez certains festivaliers, qui ont lâché une petite larme durant le concert.
A Groix comme dans de nombreuses Îles, les femmes ont longtemps tenu un rôle essentiel pendant que les hommes étaient en mer. Partout dans ces territoires insulaires des femmes, des jeunes filles, des mères, des anciennes agissent, se battent, combattent, revendiquent, luttent, se cherchent, chantent, filment, dansent, avec la volonté farouche de vivre et de faire vivre l’Île sur laquelle elles sont nées ou qu’elles ont adoptée : leur Île." explique Audrey Pesché,
Julie Allione : C’est intéressant de pouvoir articuler la réflexion de son insularité avec celle des autres et ce festival, qui propose des films venant des Îles du monde entier, permet de fabriquer quelque chose en commun entre tous les insulaires, c’est comme une grande toile d’araignée qui s’étend à travers le monde. Je trouve ça passionnant et réconfortant, il y a quelque chose de très beau.
Vingt ans de coups de cÅ“ur ! Pour cette édition anniversaire, un jury de dix personnes a sélectionné les films qui ont marqué le Fifig depuis sa création, en 2001. Tous les soirs, au Fort du Gripp, le Fifig invite des artistes sur scène pour des concerts d’ici et d’ailleurs. Mercredi 18 août : Stéphane Balmino et les musiciens Lise Baudouin et Laurent Morisson, à 21 h 15 ; puis Oriane Lacaille Trio, à 23 h 30.
« Le club vient de surmonter une période très éprouvante liée à la pandémie. C’est grâce au dévouement d’une vingtaine de moniteurs bénévoles qu’on a pu accueillir du public en 2020, assurer 50 % de nos recettes et sauver le club, qui a reçu, également, une subvention de 14 000 € de l’Agence nationale du sport », annonce S Labrunie, qui présidait, dimanche 15 août, l’assemblée générale du club à Port Lay.
Audrey Pesché, directrice artistique du Festival : "Nous avons voulu focaliser l’attention sur ces deux problématiques : la place des femmes dans les luttes insulaires et les combats d’Îliennes pour s’émanciper des rapports de domination. » Pour les concerts, Laurent Morisson, directeur artistique, s’est aussi concentré sur une programmation féminine
Fred Delange a mis en place un stand de tests PCR et antigéniques à la maison de santé car la pharmacie est débordée. Mais il manque du personnel. « C’est pourquoi nous appelons tout professionnel de santé agréé à venir nous aider. » Par ailleurs, les autotests, en vente en pharmacie, ont été légalisés pour donner l’accès aux manifestations culturelles.