Boues

DCN Brest demande à une entreprise d’effectuer d’urgence des travaux et accepte oralement le devis qui lui est proposé. L’entrepreneur fait les travaux. DCN ne paie pas. L’entrepreneur saisit le tribunal administratif (en Mai 2001). JUGEMENT : le code des marchés publics dit que le marché aurait dû être conclu préalablement (sous-entendu par écrit). L’entrepreneur n’a plus que ses yeux pour pleurer, il perd 80 000 euros. (cf Le Télégramme du jour)
Vous avez dit "parole de militaire ou (…)

« Nous avons eu une discussion très intéressante, nous a confié Eric Régénermel.
Le préfet maritime m’a confirmé qu’il avait dans ses compétences la charge du respect de l’environnement sur la zone atlantique. Ce problème d’immersion des boues le concerne et la loi sur l’eau s’impose en ce domaine ».
Le Télégramme 23/12/2004

« Nous ne sommes en aucun cas opposés au traitement à terre des boues de dragage des ports de commerce, de plaisance et du Scorff et sommes pour sa prise en compte par la communauté d’agglomération qui en a les compétences », a déclaré Michel Rolland.
Le Télégramme 21/03/200

Immersion de 300 000 tonnes de boues de dragage autour de l’île de Groix. (Jo Le Guen) .../... En ces périodes de développement durable et de principe de précaution qu’évoquent quasiment chaque jour les plus hautes instances de l’Etat, la logique voudrait que ces boues soient traitées à terre ce qui est tout à fait possible au plan technique. D’autant plus qu’elles sont chargées en métaux lourds, mercure, plomb et tous les résidus de peinture toxiques qui se sont accumulés au fil des ans (…)

La réunion provoquée par les Collectifs de Groix et de Lorient contre l’immersion des boues a connu un beau succès, malgré l’époque hivernale et l’indifférence aux problèmes de pollution manifestée par bon nombre de nos concitoyens. Il est dommage qu’ils n’aient pas profité de l’enseignement apporté par Bernard Margerie, plongeur et biologiste par passion. L’explication de la disparition du poisson par rupture de la chaîne alimentaire devrait faire réfléchir les pêcheurs et autres (…)

Il faut draguer les accès portuaires ; mais les boues de dragage représentent un réel danger pour l’environnement car chargées d’ hydrocarbure, d’azote, de phosphore, de métaux lourds, ... Actuellement, la
plupart des sédiments sont rejetés en eaux profondes (opération dite de clappage) sans que l’on connaisse vraiment l’impact de ces déchets portuaires sur l’écosystème marin.
Une entreprise franco-chinoise développe actuellement une technique de valorisation en matériaux de construction (…)

Lui et ses amis du collectif sont convaincus depuis toujours que sous-préfecture, DDE et Ifremer les mènent en bateau. Les anti-boues attendent un soutien des élus du pays de Lorient. "Nous avons écrit cette semaine à Norbert Métairie" indique G. Legras qui n’exclut pas de saisir le Tribunal Administratif.
Ouest-France 22/06/2006

Un projet « déraisonnable et nuisible ». C’est en ces termes que Bretagne Vivante qualifie le feu vert préfectoral à l’extension de Port-la-Forêt. Elle estime que le clapage de boues en mer « relève du concept de la mer poubelle », que le projet « se base sur des objectifs de rentabilité à court terme »
Le Télégramme 12/07/2006

Une première pour l’île dans laquelle la technique sera appliquée deux fois par an ; première étape, en avril-mai pour préparer la saison et deuxième étape, fin septembre. « On produit autant de boues en trois mois d’été que sur les neuf mois restant ».
Ouest-France 03/10/2005

L’association Le Printemps de Polvern continue la campagne de pétition lancée contre l’utilisation du site de Polvern pour le stockage et le traitement des boues toxiques. Elle sera présente demain, de 9 h 30 à 12 h devant Marché + à Kerlivio.
.Le Télégramme 21/05/2005