Vos commentaires

• # Le 24 avril à 09:39, par Claude Huchet

  Éolien en mer : les régions appellent à revoir la répartition de la taxe éolienne
  Alors que s’ouvre pour trois jours, à Brest, le salon Fowt, les régions partenaires de l’événement international sur l’éolien flottant ont souhaité une réforme de la répartition des 50 % de la taxe éolienne versée aux communes littorales ayant une visibilité sur les turbines. Cette fiscalité devrait, selon elles, bénéficier aux territoires qui investissent pour le secteur.
  Le montant de la taxe éolienne annuelle pour 2025 pour chaque mégawatt installé en mer est de 20 248 euros, soit près de 10 millions d’euros par parc pour les trois en service au large des côtes françaises. | ÉRIC HOURI

  C’est une fiscalité qui appartient au passé. Daniel Cueff, vice-président de la région Bretagne, a profité de la caisse de résonance offerte par Fowt, l’événement international sur l’éolien flottant qui se tient du 23 au 25 avril à Brest, pour poser sur la table le dossier de la fiscalité liée au secteur. Rejoint dans son intervention en ouverture du salon, le 22 avril, par Anne Claudius-Petit, présidente de la commission transition énergétique à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Christophe Manas, conseiller régional énergie en Occitanie, il a appelé à revoir la répartition de la taxe éolienne.
  Pour chaque mégawatt installé en mer, les opérateurs versent une taxe dont le montant est revu chaque année et qui s’élève à 20 248 euros pour 2025. Pour les parcs dans le domaine public maritime, la répartition prévue dans le code des impôts alloue 50 % aux communes d’où les installations sont visibles. Au motif que vous voyez une éolienne, vous avez une compensation. C’est aberrant. Pour une commune dont je tairais le nom, le montant de cette taxe représente trois fois son budget annuel , a soulevé Daniel Cueff. Une fiscalité qui devrait, selon lui, revenir aux territoires qui investissent et s’engagent pour la filière alors qu’ils ne touchent rien. Le reste de la taxe éolienne revient à 35 % aux comités des pêches, 10 % à l’Office français de la biodiversité et 5 % pour la SNSM.
  Une modification possible par décret
  Il faut pouvoir financer la suite du développement de l’éolien en mer. Les retombées fiscales doivent revenir à ceux qui investissent pour l’éolien en mer , a abondé Christophe Manas. Une réforme de la fiscalité qui a trouvé sa place au sein d’une démarche collective portée par l’Association des régions de France , a précisé Anne Claudius-Petit avant d’évoquer les besoins considérables en matière de formation pour accompagner le développement de l’éolien en mer.
  Quant à la modification de cette répartition de la taxe, elle ne serait pas, selon Daniel Cueff, très compliquée à mettre en œuvre. On peut la changer par un décret. Pour le vice-président de la région Bretagne, il s’agirait aussi d’ouvrir le sujet de la répartition de la taxe éolienne en zone économique exclusive qui, pour l’instant, est fléchée intégralement pour être reversée au budget de l’État.

• # Le 24 avril à 23:20, par Steph

  au dela des taxes..

  https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mercredi-23-avril-2025-5685990

• # Le 27 avril à 03:16, par Le Gurun Franck

  Ah, comme c’est bizarre.
  J’ignore de savoir ou je sais ignoré !
  Il y a eu un beau débat, en salle des fêtes, peut ou proud, sans doute.
  Le Préfet d’alors, originaire de France et des Antilles. Ou Antillais comme un Breton Français, avait, sur la parole de l’Etat dit : " Sur l’enveloppe, vous ne serez pas oublié. "
  Entre temps, les gens ont appris à se passer de l’électricité. Vue à quel point ont leur tape sur la tête, même le dernier n’est pas un imbécile. Les Charles De Gaulle a échelle réduite ne peuvent conduire à une réalité. D’ailleurs en matière de réalité, ce sont des soudeurs américains qui viennent, pour une blinde, réparer nos centrals atomiques. Les projets à la Flamanville auront couté tant de bougie qu’on aurait pu s’éclairer jusqu’à pas d’heure. Les projets de mini centrale nucléaire pour garantir un monde qui se passe par intelligence de tout cela.
  Cast a cold eye
  On life, on death
  Horseman, pass by
  Yeats

• # Le 27 avril à 18:33, par Gérard Soufflet

  Sur ce salon Fowt de Brest, voir surtout le compte-rendu équilibré de la revue en ligne GreenUnivers (lien in fine). Son rédacteur ne cache pas le doute dont a été emprunt le salon "Si l’enthousiasme est redescendu dans l’éolien en mer en général, et en particulier autour de cette technologie moins mature que le posé, la filière (flottante) continue à travailler à la concrétisation des premiers projets commerciaux..."

  Christophe Perrin, directeur technique du projet Pennavel, laisse filtrer quelques informations sur l’état du projet Bretagne-Sud AO5... On comprend ainsi que son équipe travaille actuellement au dossier d’impact environnemental, qui doit être déposé en octobre 2025, et que LA PRESENCE DE CORAUX SUR LE SITE LUI DONNE BIEN DU FIL A RETORDRE.

  Il confirme aussi que le choix des solutions techniques n’est toujours pas arrêté et ne devrait l’être que dans 2 ans (!), la décision finale d’investissement étant fixé à 2029.. Malgré les assurance précédentes, le matériel chinois reste en lice, le cas « de base », avec flotteurs en béton, ancres à enfouissement et turbines de 23,3 MW restant inchangé (leur hauteur est maintenant ajustée à 340 mètres = info extérieure).

  Dans le salon certains laissent entendre que les projets flottants en Méditerranée pourraient se concrétiser avant celui en Bretagne , ou même expriment la crainte que le projet Pennavel ne puisse finalement sortir avec les caractéristiques annoncées du fait de la complexité du site...

  Article GreenUnivers ici : https://www.gardiensdularge.org/04/26-salon-flottant-brest