" L’idée est de participer au blocage de l’économie française pour contrer le dénie de démocratie et exiger le retrait de la réforme des retraites »," explique M. Provignon, représentant de la CGT à Groix. " L’enrobé durcit vite et une fois que c’est sec, c’est impossible à utiliser »," explique l’un des employés de l’entreprise Colas. À 10 h, les manifestants se sont retirés tranquillement.
« Le ministre nous avait prévenus en début d’année qu’il n’y aurait pas de loi Combe sur le grand âge », rappelle Luc Carvounas. Cela ne l’empêche pas d’en faire toujours une priorité. L’Unccas « soutiendra » donc « toute initiative parlementaire qui ira dans le bon sens », prévient-il, (...)
Le président de la région Bretagne demande le retrait de la réforme "Le fait est que la population ne comprend pas et n’accepte pas cette réforme. Cette injustice sociale est mal vécue. Au-delà du système de retraite, la question du travail, de notre rapport au travail et des conditions et du vieillissement au travail, sont de vrais sujets."
L’intersyndicale a annoncé mardi, à l’issue de la dixième journée d’action contre la réforme des retraites, que la onzième journée de mobilisation contre le projet du gouvernement de reporter l’âge légal de départ à 64 ans aurait lieu le jeudi 6 avril.
Elle faisait partie des « vrais premiers de cordée » qui semaine après semaine, lors du confinement du printemps 2020, racontaient à « Marianne » leur quotidien en première ligne face à la pandémie. Cathy, caissière au Franprix dans le XIXe arrondissement, est morte soudainement. Elle avait cinquante-neuf ans.
Des chercheurs de l’Université de Berlin se sont penchés sur la saisonnalité du sommeil humain. L’étude montre que le sommeil paradoxal s’allonge de trente minutes pendant l’hiver. L’abandon du passage à l’heure d’hiver n’est plus d’actualité. Et c’est une bonne chose car pour les scientifiques allemands le passage à l’heure d’hiver est bénéfique pour le sommeil.
Le conflit sur la réforme des retraites est le produit explosif de la méthode présidentielle : couper dans la dépense publique en excluant toute mise à contribution des entreprises, ignorer les syndicats, l’opinion publique et bafouer la démocratie parlementaire. Au risque d’accentuer la crise de régime.
Nous avons déjà évoqué les alertes lancées par le président de la LDH, celles du Conseil de l’Europe déplorant « l’usage excessif de la force en France » ou encore ce rapporteur spécial de l’ONU rappelant le droit fondamental à manifester de façon pacifique.
Le spectacle que nous ont donné à voir les gendarmes mobiles dans les Deux-Sèvres, samedi, était lamentable : des hommes se prenant pour des cow-boys, (...)
.../...Il n’y a de légitimité, partant de titre à la souveraineté, que pour ceux qui font le travail. Quant à ceux qui, en ignorant tout, prétendent néanmoins l’organiser, consultants et planneurs, ce ne sont que des parasites, et il faut les chasser. L’argument suprême, imparable, pour la souveraineté des producteurs a été donné par un syndicaliste, Eric Lietchi, de la CGT Energie Paris. Les bilans parlent d’eux-mêmes, fait-il observer en substance : sous la direction de la classe parasitaire, le pays a été détruit. L’hôpital est en ruine, la justice est en ruine, l’éducation est en ruine, la recherche et l’université sont en ruine, le médicament est en ruine (...)
En fait de nouveauté, ce n’était jamais qu’un vieux sirop centriste, version démocratie chrétienne. Élu par un tiers des électeurs, sans majorité parlementaire, voici donc le président en difficulté devant une opposition disparate, constituée de députés élus chacun par moins du quart des inscrits. (...)
A Groix, nous retrouvons les enfants en tête de cortège « On va continuer jusqu’à ce que Macron dise oui à la retraite à 60 ans ! Ma mamie elle a 61 ans et elle travaille encore, elle est fatiguée, elle aimerait bien pouvoir s’arrêter. On manifeste pour nos parents qui ont des métiers difficiles On manifestera jusqu’à ce que la réforme soit enlevée ! ».
Les insulaires sont des passionnés qui se battent au quotidien pour préserver et valoriser leur terre. Le documentaire « Mon île, ma bataille » diffusé dans l’émission « Des racines & des ailes » évoquera aussi la Bretagne qui possède plus d’un millier d’îles. Sur l’île de Groix, (...)
Écrivains, artistes et chercheurs solidaires du mouvement social
.../... Pour tenter d’imposer (leur réforme), M. Macron, Mme Borne et M. Dussopt ont abîmé le débat public et la crédibilité de l’exécutif en énonçant une quantité invraisemblable de contre-vérités :
Le déficit des retraites serait « insurmontable » (...)
En raison de conditions météorologiques compliquées, la compagnie Océane a annoncé des perturbations ce vendredi . Deux bateaux sont annulés, à 6 h 45 au départ de Groix, et 8 h 05 au départ de Lorient.L
K Herviou : "C’est une fissure particulièrement profonde. Elle fait 23 millimètres sur une épaisseur de tuyauterie qui en fait 27. EDF s’était engagé à contrôler les tuyauteries considérées comme ’sensibles’". Pour autant, la tuyauterie de la centrale de Penly était considérée "comme ’non-sensible’ à la fissuration, donc elle n’était pas prioritaire dans le contrôle".
La mobilisation s’intensifie du côté du personnel et des marins de la Penn ar Bed, qui, mardi, fermera ses gares et gardera ses navires à quai.
Les îles de Sein, Molène et Ouessant ne recevront pas de bateau ce mardi 7 mars 2023, nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
un aveu de faiblesse ?
« Reprendre langue, recréer de la conversation avec les Français », dit l’entourage présidentiel. Bon courage, car les Français ne sont pas dupes. Ils savent décrypter les fadaises qui se cachent derrière ces éléments de langage. Ils savent quel cap se cache derrière la réforme des retraites. Il est double : à droite et désordonné. Ce qui ne peut pas marcher.
POUR CEUX QUI AIMENT LES STATISTIQUES EN MOYENNES !!
Une femme retraitée de plus de 65 ans touchait en 2019 en moyenne 981 euros de pension de droit direct. Pour les hommes, c’est 1600 euros. Soit 40 % d’écart entre femmes et hommes retraités. 40 % ! (...)
” Déchargée des tâches non médicales, la généraliste entrevoit la possibilité de se dégager du temps pour voir davantage de patients.
Ici, c’est la secrétaire qui décroche et propose les rendez-vous. “Mais nous on ne peut pas savoir pourquoi le patient prend ce rendez-vous, ni faire d’éducation thérapeutique. Donc c’est juste répondre aux besoins de la population en remplissant le planning avec des patients qui vadrouillent entre plusieurs médecins”, s’aperçoit Marie. (...)
Si le mois de mars devient vraiment « rouge » comme certains le pronostiquent, le sentiment va s’installer d’une France à deux vitesses avec d’un côté ceux qui profitent de la crise en dégageant des superprofits sans être mis à contribution – ou à la marge – et de l’autre des ménages, toujours les mêmes, qui trinquent.