Boues

Christian Buchet, membre de l’Académie marine, du CNRS .../... a également affirmé que c’est une véritable hérésie. « C’est l’effet sac plastique sur une pelouse », explique B. Margerie. Les boues recouvrent tout, étouffent la faune et la flore et le poisson ne trouve plus à manger ».
Le Télégramme 26/10/2005

Le rapport de la commission d’enquête sur l’amélioration de la capacité d’accueil du port de Lorient et du domaine public est sorti le 25 juillet. La commission d’enquête a émis un avis favorable, sans réserve particulière sur le clapage.
Ouest France 19/8/2OO6

Quatre délégués du Collectif contre l’immersion des boues et pour leur traitement à terre sont allés offrir aux décideurs lorientais des pots de boue prélevée dans le port de Lorient, ceci afin de protester contre le manque d’informations sur les méthodes d’analyses, ainsi que sur les entorses aux engagements pris pour le clapage (...)

Dans son courrier à la préfète, le collectif met en avant les effets néfastes de l’immersion pour les activités des professionnels de la pêche, mais aussi pour l’économie touristique. Il pourrait appeler à des actions symboliques pour se faire plus largement entendre.
Le Télégramme 10/01/2005

La question des boues de dragage a bien sûr été évoquée et les propos du préfet maritime semblent aller dans le même sens que ceux du sous-préfet qui a promis la transparence dans cette affaire.
Interrogé à l’issue de l’entretien, le maire a confirmé qu’il y avait effectivement une symbiose entre leurs déclarations.
Ouest France 24 12 2004

« Le traitement à terre des boues de la DCN en totalité est bien l’objectif de la commune de Groix, qui reste fidèle à son combat qui date de plusieurs années, la municipalité ayant toujours voté contre l’immersion des boues, même réputées non toxiques, que ce soit en conseil municipal ou en conseil communautaire.
Ouest-France 10/02/2005

Le maire demande aux pouvoirs publics d’envisager un stockage à terre de ces boues, même si le coût est six fois supérieur à la filière d’immersion.
« Car le coût des nuisances pour la santé (infertilité, risques mutagènes et cancérigènes) et pour l’environnement n’a pas été chiffré ».
Le Télégramme 11/12/2004

.../... A court terme : trouver des solutions pour traiter des boues à terre.../...
C’est pourquoi nous vous demandons d’intervenir rapidement pour que Cap l’Orient se positionne officiellement sur ce dossier ».
Le Télégramme 22/12/2004

La fête est finie... les lampions sont éteints...

Après les grand-messes médiatiques : (la présentation du Schéma de cohérence territorial [Scot], Le Salon Eurolittoral...) où excellent certains de nos élus dans leurs envolées démagogiques sur l’environnement, c’est maintenant devant le mur qu’on va voir le maçon !!!

En 1997, il a été choisi une nouvelle zone de clapage avec autorisation d’immerger jusqu’à 200 000 m3 de déchets de dragage par an.

Ce volume a bien entendu été choisi en fonction de la configuration du site qui,rappelons-le, ne peut en aucun cas s’appeler "fosse" (mais un simple dénivelé de 20 à 30 mètres protégé côté Groix par un surplomb rocheux) (...)

(voir copie de la lettre ci-dessous)

Les projets de dragage du port de Commerce laissaient nos élus indifférents depuis pas mal de temps. Calme plat sur le sujet....

Il est vrai que les élections approchent et qu’il ne faut pas déplaire
aux soutiens stratégiques qui, eux, ont décidé de l’immersion près de nos côtes.