
— Mais ils ne respectent rien, ces salauds ?
C’est ce qu’on s’est dit. On ne pouvait pas laisser passer ça. À minuit, Katu et moi avons frappé aux portes des copains qui, à leur tour, sont partis réveiller leurs voisins. À une heure du matin, tous feux éteints, t’avais un vrai ballet de vélos et de voitures sur les chemins. Ce n’est pas un café que j’ai bu cette nuit-là mais vingt jusqu’à ce que la moitié de l’Île sache qui avait piqué la robe de Rose et nous aide à laver l’injure faite aux morts et à la future mariée. En préparant notre bonne blague, on a piqué tellement de fous rires que si le con n’avait pas été aussi pinté, ça l’aurait réveillé.
— N’empêche qu’avec vos conneries, il y a eu mort d’homme. (...)