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Extraction de sable marin par Lafarge

12 septembre 2006, par Admin - 38 commentaires

Madame, Monsieur,

Ceci est un message d’alerte.

Par solidarité avec tous les bretons, l’association que je préside tient à vous informer du projet d’extraction de sable sur le littoral breton, par le groupe Lafarge.

Vous trouverez ci-joint, d’une part une fiche documentaire sur cette menace et d’autre part une affiche que vous pourrez dupliquer en A3 et que vous pourrez
diffuser auprès des membres de votre association et de vos amis, en les invitant à les distribuer dans les commerces de votre région et les espaces ouverts au public,
afin de sensibiliser le plus possible de personnes sur ce projet qui menace le développement durable de nos côtes bretonnes.

En vous remerciant de votre mobilisation, kenavo.

Association de sauvegarde du littoral de Gâvres.
Le président, André BERTHOU

L’EXTRACTION DU SABLE MARIN DANS LA BAIE DE QUIBERON et de GAVRES

par le cimentier groupe LAFARGE :

UN PROJET DESTRUCTEUR POUR LE LITTORAL DUNAIRE

Le 3 mai 2005, un arrêté ministériel, publié au Journal Officiel du 27 mai 2005, a
accordé à trois sociétés filiales du groupe Lafarge, à savoir les sociétés Rennaise
de Dragages, GSM et Granulats Ouest, un permis exclusif de recherches (PER) de sable
et de graviers siliceux marins, pour une durée de deux ans. Ce PER doit déboucher à
terme sur une concession minière d’une durée de 50 ans, en vue d’extraire un million
de tonnes de sable par an. Il porte sur une superficie de plus de 16 km², située sur
les fonds marins du domaine public maritime, le long des côtes du Morbihan, sur
l’axe Belle-Île-île de Groix. (voir carte en annexe)

1. Une histoire ancienne menée dans le plus grand secret et sans aucune consultation
des élus, pour faire de la région de Lorient et de Quiberon une des plus vastes
zones industrielles de la filière du béton

 ? Un dossier construit secrètement depuis plus de six ans
Ce projet a vu le jour il y a plus de six ans. Le groupe Lafarge, dans le but de
diminuer les coûts d’extraction de sable en carrière, a imaginé de procéder à
l’enlèvement de ce dernier directement sur les plages puis devant l’opposition que
cela aurait suscitée, a déplacé ce projet d’extraction à quelques milles du rivage.
La zone concernée a alors été définie après concertation avec les services du GERBAM
pour éviter de procéder à une extraction directement sur l’actuelle zone de tir.
Puis différents services de l’État ont été consultés et ceux-ci se seraient montrés
plus que réservés à l’égard de ce projet, exigeant qu’une étude des incidences soit
réalisée.

Passant outre à ces réserves, le groupe Lafarge a poursuivi son projet. Une
procédure d’appel d’offres a été lancée au Journal Officiel au début de l’année
2005, laquelle a retenu, sans surprise, les filiales du groupe Lafarge. Cela leur
donne désormais vocation à être directement attributaires du permis d’exploitation
qui devrait intervenir dans 12 mois environ, après l’expiration de l’actuel permis
de recherche.

La recherche devait porter, dans un premier temps, sur la connaissance géologique et
sédimentaire des fonds marins, la caractérisation biologique, la modélisation des
courants et de l’agitation marine, enfin sur l’analyse des oufs de poissons et de
l’ichtyoplancton.

Les sociétés pétitionnaires avaient en effet, dans leurs déclarations initiales,
précisé qu’« un modèle mathématique de propagation des houles sera élaboré, à
l’échelle de la baie, pour différentes conditions de houle du large(.). Il rendra
compte de la propagation des houles jusqu’à la côte, dans la configuration actuelle
des fonds(.), puis, dans la configuration d’une exploitation future, qui conduirait
au creusement d’une souille. Par comparaison de ces deux catégories de situation, on
peut percevoir l’importance de la modification topographique, induite par un
dragage, sur l’orientation et l’énergie des trains de houle à la côte, ou l’absence
d’effets mesurables. »

Revenant sur ses engagements, le groupe Lafarge, dans une note dénommée GRAMAR n°1,
circularisée en juin 2006, écrit : « les courants côtiers et leur influence sur le
trait de côte constituent un sujet d’étude très important pour les communes
littorales et leur économie. C’est néanmoins un sujet indépendant de notre projet.
Nous accepterions cependant de prendre part à un groupe qui travaillerait sur ces
questions et de participer éventuellement à une partie de son financement. »

Ainsi donc aucune étude et aucune recherche véritable n’ont été mises en ouvre pour
prévenir la catastrophe annoncée et protéger les populations et leurs biens. En fait
de recherche, le groupe Lafarge se borne à étudier la quantité et la qualité du
sable qui, d’après les renseignements communiqués, serait plus abondant que prévu.
Cela permettrait d’extraire un million de tonnes par an et non plus 500 000 tonnes
comme annoncé dans un premier temps. Cela souligne le dévoiement du mot « recherche
 » dans ce projet car, autant l’on comprend qu’il faille rechercher des gisements de
pétrole ou de minerais, autant rechercher du sable dans une baie sableuse constitue
une absurdité intellectuelle.

 ? Un vaste projet à trois composantes, soigneusement instruites de façon séparée :
extraction et lavage du sable et fabrication du béton
De fait, et malgré les dénégations des intéressés, il s’agissait d’un projet très
élaboré de mise en place d’une filière du béton dans la région de Lorient et de
Quiberon : extraction du sable dans la zone allant de Quiberon à Gâvres, lavage du
sable au port du ROHU, à Lanester, et fabrication du ciment dans une nouvelle
cimenterie, l’une des plus grandes d’Europe, située à Kergroise, près du centre
ville de Lorient, par la société CIMAMOR, société belge, travaillant sous capitaux
sud-américains et gérée par une société ayant son siège à Madrid.

Cette cimenterie devait fonctionner 24H sur 24, 7 jours sur 7, dans une installation
haute de plus de quarante deux mètres, équipée d’une cheminée et de trois silos,
visibles de tous les habitants de la rade. Elle devait générer une pollution
auditive importante ainsi que l’émission de 56 tonnes de poussière par an, propre à
colorer en gris tout l’environnement.

Ces deux derniers projets ont été mis en échec, définitivement, espérons-le, grâce à
l’action d’associations et au courage de certains élus

*la fin du projet de cimenterie à Lorient
Le maire de Lorient, face à l’émoi de la population et des associations, a mis fin
au projet de cimenterie, en octobre 2005

* Le refus de la ville de Lanester de faire du port du Rohu un lieu de lavage du sable
La maire de Lanester s’est opposée fermement à ce projet et a refusé, par arrêté,
l’autorisation de débarquement sollicité. Le Préfet du Morbihan a déféré cet acte
devant le tribunal administratif de Rennes, qui a rejeté son recours. Le
débarquement du sable n’est donc pas autorisé à cet endroit.

2. Une catastrophe écologique à redouter dans cette zone fragile et protégée par
Natura 2000

Les côtes jouxtant la zone de recherche de sable marin constitue le plus vaste
ensemble dunaire de Bretagne depuis la presqu’île de GAVRES jusqu’à la pointe de
Quiberon. Ce site a été déclaré par Bruxelles d’intérêt communautaire et c’est la
raison pour laquelle il profite d’une mesure de classement Natura 2000 et bénéficie
à ce titre de mesures de protection spéciale, pour la faune et la flore.

Or, cette zone d’extraction est située à moins de 3 milles des côtes puisque l’îlot
TEVIEC est à moins de 2,4 milles et celui de Basse Ledan à 1,97 milles alors que ces
deux petites îles sont comprises dans la zone Natura 2000 que constitue la baie de
Quiberon.

Sachant que, lorsque l’on creuse sur une plage ou en mer un trou, la mer comble
automatiquement ce trou par aspiration du sable environnant, il est évident que le
cordon dunaire du grand Site sera sinistré, voire appelé à disparaître. Les
dégraissements des plages intervenus ces dernières années à Gâvres, notamment,
peuvent laisser augurer la pénétration de l’océan dans la petite mer de Gâvres.

Tous les scientifiques consultés ont confirmé notre analyse, à savoir la perspective
d’une submersion d’une grande partie des côtes du littoral, consécutive à la
disparition des dunes côtières qui constituent le seul rempart ou pare- choc contre
la violence des marées. Toute la zone côtière se situe à moins de six mètres de
hauteur par rapport au niveau de la mer, lequel est fluctuant et en hausse continue.
Consécutivement Gâvres comme Quiberon sont appelés à redevenir des îles. Une grande
partie du village de Gâvres étant construit à un niveau d’environ 80 cm en dessous
de la mer est appelée à disparaître.

Des antécédents de destruction de sites par des programmes d’extraction de sable
existent, notamment au cap Fréhel où les plages de sable sont progressivement
devenues des plages de galets. A noter que le tribunal administratif vient
d’ordonner l’arrêt d’exploitation en mer et ce d’autant que le sable extrait était
destiné non pas seulement aux entrepreneurs bretons, mais à ceux de Grande-Bretagne
qui, elle, interdit désormais toute extraction de matériaux en mer.

Gâvres ne tient qu’à un fil et Quiberon aussi. Veut-on à terme être contraints de
construire des dunes de béton pour éviter la destruction du cordon dunaire, aspiré
par cette extraction industrielle, dunes construites, aux frais du contribuable,
avec le sable même qui leur aura été retiré ?

Les carrières de sable, dans des zones moins fragiles, existent mais l’extraction
coûte plus cher. Veut-on détruire notre patrimoine côtier pour permettre au groupe
Lafarge de faire de plus grands bénéfices ?

3. Une catastrophe économique et sociale

Au-delà de ces aspects écologiques, la poursuite de ce projet met en péril tout
l’essor économique de la région. Pour quelques emplois industriels créés, c’est à la
destruction de milliers d’emplois, du tertiaire notamment, qu’on risque d’être
confrontés, au moment même où cette côte a su trouver un développement touristique
et économique tout à fait prometteur.

 ? Pour les pêcheurs
La pêche sera gravement affectée par la disparition des frayères de pêche et de
gisements naturels de coquillages vivants (coquilles Saint Jacques, palourdes,
oursins) qui se trouvent sur la zone d’extraction projetée.

 ? Pour le tourisme
Les vacanciers déserteront cette zone actuellement en plein essor, pour toutes
sortes de nuisances, sonores, visuelles et pour la dégradation de l’environnement et
notamment de l’amaigrissement des plages.

Toute la zone concernée verra en effet affecté durablement son environnement : en
transformant cette zone touristique en bassin industriel, le groupe Lafarge fera
évoluer sur zone une noria de bateaux. Ceux-ci génèreront bruits, rejets
d’hydrocarbures et d’huiles et, en brassant les fonds, troubleront les eaux de
baignade et ruineront définitivement l’économie hôtelière et la restauration.

Il y a quarante ans, la France a sacrifié les plages méditerranéennes à l’embouchure
du Rhône, en autorisant les industries pétrolières à s’installer à Fos- sur-Mer.
Cette région est aujourd’hui désertée par le tourisme, en raison de la pollution
développée et le projet industriel n’a pas répondu de surcroît aux attentes
économiques.

Il ne faut pas que la baie de Quiberon devienne une zone industrielle dans les mêmes
conditions, abandonnée cette fois aux cimentiers.

 ? Pour les exploitants éventuels
Des risques forts d’accidents graves existent pour les quelques salariés qui seront
recrutés par le groupe Lafarge pour acheminer le sable sur les barges, compte tenu
de la dangerosité de cette zone de tir, truffée de munitions toujours actives. Près
d’un million d’obus, en effet, y ont été tirés, en un siècle et demi sans que tous
aient explosé. De plus, la nocivité des substances, jusqu’à présent confinées dans
le sable, sera libérée dans la mer lors de l’extraction et une partie du sable
pollué sera utilisé par le personnel civil ou les particuliers.

4. Un gros émoi et une réelle mobilisation depuis un an mais au seul niveau
associatif et au seul plan juridique

Dès la révélation de l’information, la mobilisation de la société civile a été
immédiate et s’est traduite à deux niveaux.

 ? La mobilisation par le combat juridique
Une association, l’Association de Sauvegarde et de Protection du Littoral de la
Presqu’île de Gâvres, (ASPLPG) a exercé un recours devant le tribunal administratif
de Rennes à l’encontre de l’arrêté pris par le Ministre des Finances et de
l’industrie le 3 mai 2005

Dans cette zone NATURA 2000, aucun projet ou travaux ne devraient voir le jour sans
que n’ait été préalablement réalisée une étude d’impact. En effet, les dispositions
de l’article R. 414-19 du code de l’environnement précisent que « les programmes ou
projets de travaux d’ouvrages ou d’aménagement font l’objet d’une évaluation de
leurs incidences éventuelles au regard des objectifs de conservation des sites
Natura 2000 qu’ils sont susceptibles d’affecter de façon notable. »

Les dispositions du code de l’environnement et tout spécialement l’article L. 321-5
prévoient aussi que « les décisions d’utilisation du domaine public maritime
tiennent compte de la vocation des zones concernées et de celle des espaces
terrestres avoisinants, ainsi que des impératifs de préservation des sites et
paysages du littoral et des ressources biologiques ».

En outre l’article L. 321-8 dispose que « les extractions de matériaux non visés à
l’article deux du code minier sont limitées ou interdites lorsqu’elles risquent de
compromettre, directement ou indirectement, l’intégrité des plages, dunes,
littorals, falaises, marais, vasières, zone d’herbiers, frayères, gisements naturels
de coquillages vivants et exploitation de cultures marines. »

Pour contourner ces interdictions ainsi que les dispositions contenues dans la
Charte de l’Environnement, le groupe Lafarge a imaginé d’avoir recours aux
dispositions du code minier, lequel exclut la concertation avec les élus locaux.

Pour apaiser l’émotion qu’a pu susciter localement ce projet, les services de la
préfecture du Morbihan ont imaginé de constituer un comité de suivi qui réunit deux
fois par an les élus locaux, différents services de l’administration ainsi que
l’association ASPLPG. Des renseignements émanant exclusivement du bureau d’études
SEAMER , organisme affrété par le groupe Lafarge, sont communiqués de façon non
contradictoire. Aucun organisme d’État n’apporte son expertise personnelle à l’étude
de ce projet. Tout au contraire, certaines administrations comme la direction
régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) se réfugient
dans l’abstention et derrière les déclarations des sociétés du groupe Lafarge. Dans
l’appréciation des risques relatifs au trait de côte, cette administration déclare :
« le périmètre ici concerné se présente avec une hauteur d’eau et un éloignement du
littoral suffisant pour, selon le pétitionnaire, ne pas générer de risques
vis-à-vis de la stabilité du trait de côte en cas d’exploitation ultérieure. »

Aucune audience n’a été encore fixée pour examiner la recevabilité et le bien-fondé
du recours présenté par l’association ASPLPG mais le tribunal devrait se prononcer
très certainement avant la fin de la présente année.

 ? La mobilisation par la mise en réseaux
L’opinion publique n’est pas informée de l’existence de ce projet et les élus
locaux, faute d’informations, n’ont pas pris la mesure des conséquences à terme.
C’est pourquoi l’association a saisi, dès l’automne 2005, l’ensemble des députés et
sénateurs de la région et a rencontré cet été, un certain nombre de maires et d’élus
du grand site.

Des courriers ont été expédiés à toutes les administrations nationales et
déconcentrées, en charge de ce type de dossier, et des rencontres ont été mises en
place avec de nombreuses associations locales pour tenter de fédérer les diverses
énergies.

5. Une mobilisation nouvelle indispensable

Une mobilisation de la société civile par un site internet et des initiatives variées

Il importe que toutes les personnes sensibilisées à ce projet et à ses conséquences
se mobilisent en diffusant auprès de tous leurs voisins, amis et connaissances les informations qu’ils possèdent à ce jour sur cette affaire. Tant que nous n’aurons pas réussi à médiatiser les conséquences prévisibles de ce projet d’extraction de sable sur l’environnement durable de la région, il est à craindre que les bénéfices escomptés de cette opération (plusieurs milliards d’euros) pèseront lourdement sur le discernement des pouvoirs publics. Mais, le tribunal administratif de Rennes a débouté le préfet du Morbihan du recours que ce dernier avait introduit contre la
décision du maire de LANESTER de refuser le débarquement du sable au port du ROHU.

Il est donc encore possible d’espérer.

Par ailleurs, une mobilisation politique et médiatique doit être rapidement mise en ouvre, afin de sensibiliser les différents relais d’opinion.

IL N’EST PAS CONCEVABLE QU’AU 21 ème SIECLE, UN GROUPE INDUSTRIEL PUISSE, EN FRANCE, SACCAGER UN LITTORAL DUNAIRE, DONT L’AMPLEUR ET LA BEAUTE CONSTITUENT UN PATRIMOINE
EXCEPTIONNEL EN EUROPE.

LE SUPPORTEREZ-VOUS ?

Si vous voulez vous opposer à ce projet, transmettez vos idées, vos propositions
d’action,

à l’Association de Sauvegarde et de Protection du Littoral de la Presqu’île de Gâvres,
2 rue du parc des Sports
56 680 GAVRES
molema-bzh@orange.fr

Portfolio

Commentaires

  • Question de rentabilité..... c est plus simple de venir chez nous prendre le sable...
    Comment vont se compenser tous les metres cubes de sable disparut ???
    Affaissement de nos plages...etc...
    y en a marre..... une fois de plus les bretons dindons.
    A cette vitesse l année prochaine groix sera candidate a l acceuil d une centrale nucleaire....
    L.C.

  • je sais que c’est épuisant de toujours devoir recommencer,il y a un côté sysiphe qui nous lamine..alors pourquoi pas une pétition plus générale pour affirmer que la rade de Lorient et les environs de notre île ne sont pas la poubelle de tous les docteurs folamour..Que nous refusons les cabillauds farcis aux antibiotiques..les cimenteries qui lachent dans l’atmosphère des tonnes de particules cancérigènes,les boues qui eutrophient les fonds,la disparition du goemon..(le réchauffement climatique à bon dos...vous avez trouvé que l’eau était plus chaude vous ?De qui se moque t on ?)
    Que nous refusons simplement d’être le tiers monde des multinationales ou des expérimentateurs inconscients qui vivent ailleurs..loin.On pourra toujours revenir sur des lois ou sur des dispositions sociales qui ne sont pas ce que l’on souhaite...On ne réparera jamais les atteintes à l’environnement.On prend dans notre dos des décisions qui influeront pour des dizaines d’années sur nos paysages,sur la quantités de poissons pêchées,sur nos paysages et sur la santé de nos enfants...ces décisions ...personne n’ a pas le droit de les prendre sans nous.
    V Bral

    • """Que nous refusons simplement d’être le tiers monde des multinationales ou des expérimentateurs inconscients qui vivent ailleurs..loin"""
      Tu l’as dit, Véro... les bénéficiaries de ces engeances n’habitent ni Groix, ni même la rade de Lorient mais plutôt les beaux quartiers parisiens voire même de Washington. Et leurs résidences secondaires sont plutôt, par exemple, du côté de Monaco.
      Tu ne crois quand même pas qu’ils vont aller y installer des cimenteries ou autres joyeusetés ? Ces saloperies sont tout justes bonnes pour des pedzouilles sans le sou (et surtout sans fonds de pension ou autres titres du CAC 40).
      _Les questions qui méritent d’être posées c’est plutôt :
      Comment des élus de ce Pays de Lorient (députés, maires, président de région etc...) peuvent-ils cautionner tout ou partie de ces saloperies ?
      Comment des habitants de ce Pays s’apprêtent-ils à voter pour ces mêmes élus (ou leurs clones) qui prendront, au nom de leurs électeurs, d’autres décisions du même genre ?
      Enfin et surtout, que veut dire le quasi silence des associations
      présentes sur le terrain ? (Pour Groix : Vivre à Groix, Les Amis de la Terre, Bretagne Vivante,) à qui il reviendrait de droit d’organiser l’action que tu préconises ? Leurs représentants ont sans doute des intérêts plus sonnants et trébuchants à défendre dans l’immédiat.
      Il y a des jours où l’on se dit que la démocratie et la représentativité élective, cela ne devrait exister que si chaque électeur était convenablement informé.
      AM

  • Une pétition regroupant toutes les zones concernées ne serait-elle pas susceptible d’influer sur les décisions en cours ou à venir ?

  • Bonsoir,

    les 4è assises nationales du développement durable se déroulent à Angers et Nantes du 11 au 14 octobre.
    Des associations peuuvent prendre des stands pour présenter leurs actions. C’est peut-être un moyen d’action à court terme ! www.andd.fr ou 02 51 88 21 10
    Bon courage dans votre combat

  • avez-vous l’avis du conservatoire du littoral et des rivages lacustres ?
    Leurs nombreux sites protégés sont directement concernés.

    • Ci-dessous ce que dit le site du Conservatoire sur le territoire concerné ; rien de ce qui a trait à sa protection. Mais faut-il s’en étonner ?
      Les études du Conservatoire du Littoral, ainsi que son site internet, sont financées par Procter et Gamble.
      Vous imaginez une multi-nationale donnant de l’argent pour lutter contre une de ses collègues, d’autant plus que les actionnaires sont peut-être les mêmes....

      ""Les dunes de Plouhinec font partie d’un ensemble dunaire certainement unique en Bretagne qui s’étend sur 25 km, soit 2000 hectares de milieu naturel, entre la presqu’île de Gavres et l’éperon rocheux du Fort de Penthièvre.
      Le massif dunaire couvre une superficie de 150 hectares, bordé à l’Est par la rivière d’Etel et au Nord par le maillage agricole et les étangs d’arrière-dune. Il est traversé ponctuellement de ruisseaux provenant des étangs de l’arrière pays.
      ""http://www.conservatoire-du-littoral.fr/""
      AM

    • Et puisqu’on est dans le domaine de l’hypocrisie et du mensonge, lire ci-dessous un extrait du site gouvernemental "Natura 2000".
      A noter que, pendant que la France répondait aux injonctions de l’UE sur la protection des sites, elle donnait à Lafarge l’autorisation d’en détruire un, contenu dans cette même Zone Naura 2OOO.
      D’où on se rend compte que le temps des pétitions est largement dépassé.
      reste à faire pression sur les élus locaux et, en désespoir de cause, peut-être penser à renvoyer nos cartes électorales avant les prochaines échéances.

      MASSIF DUNAIRE GAVRES-PLOUHINEC ET ZONES HUMIDES ASSOCIEES
      .../...
      Pas moins de dix habitats composent cet ensemble exceptionnel de dunes, parmi lesquels trois habitats prioritaires dont les ourlets thermophiles, présents uniquement en France et au Royaume-Uni, et les groupements de l’Euphorbio-Helichrysion à arbustes nains.
      .../...
      Les falaises maritimes de la Côte Sauvage (ouest presqu’île de Quiberon), abritent notamment l’Oseille des rochers, espèce d’intérêt communautaire à distribution exclusivement atlantique.
      Pas moins de 34 espèces végétales à forte valeur patrimoniale ont été inventoriées sur ce site
      .../...

      Les informations contenues dans cette page sont un extrait simplifié de celles transmises à la Commission européenne au 28 avril 2006.

      http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/

    • La législation environnementale européenne a été mieux appliquée en 2005 par les pays de l’UE

      Le nombre de procédures d’infraction ouvertes par la Commission européenne pour non-respect du droit communautaire en matière d’environnement a baissé en 2005. Même si des efforts ont été entrepris, la France reste parmi les mauvaises élèves.
      .../...
      Les moins bons élèves se situent surtout au sud de l’Europe : c’est le cas de l’Italie (77 procédures d’infraction), de l’Espagne (57), de l’orlande et de la France (42) qui affichent les plus mauvais scores. Les meilleurs élèves sont la Lituanie, avec seulement 1 procédure d’infraction, suivis de la Lettonie. La France arrive, par contre, en tête des procédures qui ont été ouvertes pour non-respect d’un arrêt antérieur.

      C.SEGHIER

      *http://ec.europa.eu/environment/law/pdf/7th_en.pdf

  • Les bancs de sable sont des cadeaux de la nature pour les surfeurs. C’est grâce à eux que la houle se transforme en vague. Modifier les fonds marins par l’extraction de sable pourrait avoir deux conséquences catastrophiques supplémentaires :
    La disparition des bancs de sable et de la pratique du surf qui génère une activité économique importante sur l’un des meilleur site de Bretagne.
    Une érosion importante du littoral car les trains de houle ne serait plus freiné par ces bancs de sables.
    Je pense qu’on peut trouver un appui auprès de l’association surfrider foundation europe et des pratiquants d’activités nautiques et notamment la population surf. http://www.surfrider.fr/index_1.php

  • Ya-til une pétition à signer ?De nombreux collègues ainsi que des amis seraient prêts à le faire.
    Helene T

    • Puisqu’il existe encore des personnes ne le sachant pas, je répète que nous n’avons pas l’autorisation de copier in extenso les articles de certains journaux.
      Je suis donc dans l’obligation de tronquer l’article de Libé adressé ce matin.
      J’en profite pour préciser que nous ne sommes pas Grésillons mais Groisillons.

      Gâvres et Quiberon accros à leurs grains de sable Par Pierre-Henri ALAIN LIBERATION :

      Imaginez une bonne partie du superbe littoral de Gâvres à Quiberon, le plus important cordon dunaire de Bretagne, dépouillée peu à peu de ses plages de sable blond. Imaginez encore, en ces terres à peine plus hautes que le niveau de la mer, la construction de digues en béton pour contenir l’océan que plus aucun obstacle naturel n’arrêterait.

      David Plage convexe... Eh non, contrairement à ce que disent les Grésillons ou "Grecs", leur plage n’est pas la seule plage convexe d’europe, allez voir sur Tresco dans les Îles Scilly (ou Sorlingues pour les anciens

  • Cela est vraiment deplorable que pour des raisons financieres quelques personnes bien etablies ce permette de mettre en jeu notre patrimoine nature sans ce soucier des concequences que cela aurais pour celles ci .Que faire pour que ce projet n aboutisse pas ?

  • Alertés par l’article de Libération, nous nous demandons si la Méditerranée ne va pas subir prochainement un projet du même type. Sous prétexte de lutte contre l’érosion on nous vante les mérites d’un grand projet européen nommé Beachmed de recherche de sites d’extraction de sable sous marin par pompage, du sable à déposer en principe sur les plages pour restaurer les dunes mais pourquoi pas imaginer, après ce que vous apprenez qu’il pourrait aussi servir à faire du béton, un matériau très demandé par ces temps de spéculation immoblière forcenée.
    Nous nous demandions pourquoi les administrations avaient choisi des solutions coûteuses et impuissantes à stopper l’érosion des plages comme le recul des routes littorales plutôt que par exemple le drainage, bien plus efficace, écologique et économique.
    Vous nous avez peut-être permis de trouver la réponse.
    Quelqu’un aurait-il des études scientifiques sur les dangers du pompage du sable ou des références précises ?
    Merci
    Association Réseau Hippocampe
    www.reseau-hippocampe.org

  • bonjours,

    dimanche 07 janvier 2007 il y a le premier bain de l’année a la plage de kerhilio, sur la commune d’erdeven qui est bien sur le tracé gavres/quiberon.

    à défaut d’en savoir plus, pour le moment, soyez nombreux et faite des vagues... pour faire sortir le lièvre... au grand jour.

    le plongeon est prévu pour 15 h 00, arriver avant.
    autant joindre l’utile à l’agréable, cette manifestation étant vraiment sympa.

    il ya aussi quiberon le 28 decembre je crois.

    Kichen a Kichen

  • Mr SONNIC jacques
    avenue de st malo
    ithsme de penthièvre
    56510 st pierre quiberon
    tel-fax 02 97 52 42 96
    pêcheur à pied proffessionel
    (tellines sur le banc classé de penthièvre-plouharnel)

    bonjour’
    j’ai lu votre article sur l’extraction de sable envisagée par le groupe lafarge
    je suis entièrement d’accord avec vous,nous ne pouvons pas laisser faire une telle chose

    je ferai mon possible pour mobiliser les 38 pêcheurs à pied ayant une licence de pêche
    sur cette zone.

    j’ai pris quelques photos sur la plage en face de penthièvre où le sable fait déja défault,
    des épaves enfouies depuis très longtemps resortent maitenant,des roches qui ne se voyaient
    pas il y a quelques années resortent ègalement d’environ 50 cms au pied du fort penthievre

    cette extraction est une absurdité totale.destruction du littoral.

    je suis d’accord pour une manifestation ,à très bientôt
    j sonnic

  • Bonjour, nous venons juste d’avoir l’information concernant ce désastreux projet. Nous sommes plongeurs sur la Turballe et nous venons régulièrement du côté de Lorient pour plonger. La circulation d’une pétition permettrait peut-être d’informer et de sensibiliser les gens. La communauté des plongeurs peut se mobiliser, peut-être profité de la prochaine assemblée générale de la fédé de plongée qui aura lieu sur LORIENT au printemps pour alerter les gens. Je crois bien qu’il y aura un stand sur la plongée biologique et les plongeurs sont d’autant plus sensible à la protection de l’environnement. On peut aussi demander conseils et aide à divers organismes de la protection de l’environnement, en cette période électorale cela peut bouger.
    Armel et Marie-Christine

  • juste pour info

    GSM "nappartient" pas au groupe Lafarge
    c’est la branche granulats du groupe Italcementi (ciments calcia)

    Ce n’est pas une cimenterie qui était projetée d’être construite sur Lorient mais une station de broyage de clinker (le clinker broyé sert de base pour produire du ciment il est grossièrement fabriqué avec 80%de calcaire et 20% d’argile). Si je me souviens la première societé retenue ne produisait pas son clinker en france elle l’importait par bateau.

    On a besoin des granulats pour construire nos maisons, nos routes...Il nest pas possible de faire venir ces matériaux de trop loin( je parle de granulats (sable galets, blocs..pas de clinker).
    Le granulat est obligé d’être produit à proximité. Au dela d’un transport routier supérieur à 3Okm l’acheminement revient trop cher et le prix du produit devient extrement cher. (l’histoire de l’exportation de sable en grande bretagne me suprend bcp de ce fait d’ou sont sortis ces informations svp ?)
    Il y a de nombreuses prescriptions possible avant l’ouverture d’un site.
    Il faut qu’il soit conforme au schéma départemental d’exploitation de carrière publié par la préfecture.
    Contrairement à ce que vous citiez, l’étude d’impact est OBLiGATOIRE pour ouvrir un site aujourd’hui.
    Le site est sensible et fait parti de nombreux périmetres de protection a ce que vous disiez. Les grands groupes sont obligés de prendre en compte ces parametres et les cabinets d’études chargés de réaliser l’étude d’impact les prennent en compte.
    Les conseils municipaux concernés sur un large périmetre sont consultés et doivent donner un avis favorable. Si on a pas leur avis favorable (et ils doivent donner leur accord plusieurs fois au cours de la creation de la carriere de son extraction et de sa remise en etat par la suite) l’extraction ne se fera pas.

    Aujourd’hui on ne peut pas ouvrir un site d’exploitation comme ça, et surtout pas en douce.
    C’est légalement impossible.
    Les projets ne se font pas en douce, c’est légalement impossible.
    Les citoyens ont légalement des délais pour consulter les dossiers et donner leur opinion. Le problème vient peut être du manque d’information des gens et leur méconnaissance des procédures.Il faut se renseigner en permanence
    Les extractions ne se font plus en douce comme il y a 10 ans. Surtout pour des grands groupes industriels qui sont sur le devant. Pour les exploitants il y a énormement de lois et de contraintes à respecter.

    Je suis origininaire de la côte.
    J’ai nettoyé ces côtes pendant l’erika. J’y tiens comme c’est pas possible à ce bout de côte.
    Mais lire des trucs comme ça je trouve ça dommage, il faut vous informer davantage avant de dire des trucs comme ça. Allez visiter les sites d’extractions de ces sociètés. Ils font certainement des portes ouvertes de temps en temps je suppose.

    • ""il faut vous informer davantage""
      Je suppose que ce "vous" s’adresse au président de l’association de Gâvres ?
      Comment tiendrait-il compte de l’avis d’un anonyme et qui, plus est, pense que les dossiers ne se traitent pas en douce !
      Votre discours correspond exactement à celui de ceux qui disent que les scientifiques qui alertent le monde sur les raisons du réchauffement de la planète inventent cela pour se créer des emplois !
      Personnellement, j’y vois d’abord l’opinion de quelqu’un qui défend les coups tordus d’un gouvernement dont la préservation de l’environnement passe loin derrière l’intérêt financier de ses "grands" électeurs !!
      Si vous ne vous planquiez derrière un anonymat sujet à caution sur un tel sujet, je vous aurais demandé d’aller transmettre vos connaissances lors de l’une des réunions organisées par le collectif "le peuple des dunes".
      AM

    • GSM "nappartient" pas au groupe Lafarge


      t’as vu le contraire où l’anonyme ?
      Gh

    • ah ah ah !! voilà qui va faire bien rire les visiteurs de ce site qui ont cliqué depuis cinq ans près de 3.000.000 de fois pour venir nous lire.....
      AM, co-administrateur de "ile-de-groix.info"

    • pardon d’avoir signé anonyme erreur de ma part et je m ’en excuse. Je ne suis pas familiarisée avec ces sites. Je souhaitais juste m’exprimer pas aggresser qui que ce soit.
      Mon opinion differe peut etre de la votre tout simplement
      mais je suis ouverte au dialogue et j essaye de comprendre.
      je ne visais personne en particulier.
      Si je vous ai paru aggressive et bien cela n etait mon intention.

      pour mes infos sur gsm relisez l’article de libe. qu’on ne peut pas reprendre comme ça qui specifie bien que gsm n appartient pas a lafarge.
      ou bien allez sur le site de gsm ou de calcia et vous le verrez bien.
      pour les autres infos demandez à des personnes spécialisées en procédures d’ouverture de sites d’extraction ou en environnement industriel sur site icpe vous verrez bien.

      et arretez de voir des dirigeants de grosses multinationales qui habitent l’etranger... etc ça fait trop image d’epinal....

      bon puisque il faut signer d’un surnom mettons
      K.
      cela vous va ?
      kenavo.

    • Tant pis, on ne saura pas où vous avez lu que GSM est propriétaire de Lafarge :-((
      Par ailleurs Lafarge a une filiale "granulats" : Stés Rennaises de dragages" il me semble.
      Allez voir le site Lafarge. Edifiant !
      AM
      PS : les actionnaires des grandes entreprises ne sont -ils pas de plus en plus souvent les fonds de pension ?
      N’entend-on pas certains se lamenter de ce que les grosses fortunes s’expatrient ?

    • puisque vous avez besoin de citations.(site de libération.) :)

      "Granulats Ouest, une filiale du groupe Lafarge, et une société concurrente, GSM. Deux entreprises qui ont engagé, jusqu’au printemps 2007, un programme de prospection et de recherche qui ne laisse pas d’inquiéter élus et associations écologistes locales."

      Gâvres et Quiberon accros à leurs grains de sable
      Par Pierre-Henri ALAIN
      QUOTIDIEN : Lundi 23 octobre 2006 - 06:00

      ensuite (extrait du site calcia.fr onglet italcementi group)

      "Ciments Calcia est la filiale cimentière française d’Italcementi Group, un des leaders mondiaux du ciment.
      ....

      GSM : production et distribution de granulats "

      K.

    • ki ka dit que GSM est propriété de Lafarge ? Gh

    • * Granulats Ouest, filiale de Lafarge : voir ici (in site de la préfecture du Morbihan)

      * Société Rennaise de Dragages, filiale de Lafarge : voir ici (in site de lobbying du GIE Lafarge Granulats Services)

      * GSM, filiale d’Italcementi : voir ici (in site corporate Italcementi)

    • """GSM "nappartient" pas au groupe Lafarge c’est la branche granulats du groupe Italcementi"""
      Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut entendre !
      Où avez-vous vu sur NOTRE site (et mieux encore sous notre ""plume""), que GSM appartient au groupe Lafarge ? la question est simple non ?
      à moins que vous ne nous preniez pour une "filiale de la préfecture" ?
      ah ah ah !!! On va finir par vous trouver drôle Monsieur Kafka :-)
      AM

    • Bonjour à tous,
      Je suis allée faire un tour sur le site de Lafarge, qui présente une page "environnement", sur laquelle on découvre un partenariat de l’entrprise avec le WWF et autres assoc’ bien sous tous rapports.Ces partenaires de Lafarge sont-ils alertés du projet, et quelle est leur réaction...Biclone, Presqu’ile de Quiberon.

    • Et oui !

      Pour une autre cause, c’est pour les mêmes raisons que certains appellent à massacrer les ibis.
      Si vous voulez sauver les derniers ibis sacrés avant qu’ils ne soient tous mas-sacrés :

      http://www.mesopinions.com/Sauvons-l-ibis-sacre---petition-petitions-54c55da356b090067790190253b25762.html

      Merci de votre signature. N’hésitez pas à faire signer vos amis, vos proches, associations et collectifs, pendant et après l’application des deux premiers arrêtés préfectoraux.
      La décision d’éradiquer l’ibis sacré reste scientifiquement infondée et contraire à son statut d’oiseau protégé.

      PS : n’oubliez pas de valider votre signature lorsque vous recevrez le message de confirmation dans votre boîte à courriels !

  • bonjour nous nous sommes rencontrer a la foire exposition de lanester pouriez vous m envoyer svp une petition je travail dans un magasin bio d avance je vous en remerci a cette apret midi a erdeven

    • Merci et bravo, aux sept à douze milles personnes présentes à la manifestation. Chiffre annoncé par le flash info de 17 h à la radio. Leur nombre important est une petite consolation pour les personnes qui n’ont pu effectuer ce déplacement ce jour. A. Y.

  • Pourquoi lafarge considererai le bretons comme le quart monde, deja en inde en chine au maroc an afrique on a constaté les ravages de l’exploitation des sables marins sur les cotes et comment des pouvoirs publiques peuvent t il accepté de tels projets si a la clefs il n y avait pas de financement honteux.